La 8e Université de pays en Matawinie
En octobre 2003, sous la présidence de Mme Lyne Marcil, maire de Sainte-Émélie-de-l’Énergie, un collectif de citoyens, d’associations et d’élus(es) a mis sur pied un projet de territoire en Matawinie.
Ce projet s’inscrivait dans un plan décennal de développement durable visant à :
- Définir et valoriser l’identité du territoire matawinien
- Se doter d’une vision d’avenir partagée
- Faire émerger des projets innovants afin de répondre aux problèmes cruciaux
- Développer la solidarité et la participation citoyenne en incluant les personnes dites exclues
En février 2005, le projet regroupait une cinquantaine de bénévoles oeuvrant dans cinq ateliers thématiques :
- Pauvreté et logement
- Agriculture et alimentation
- Environnement et qualité de vie
- Vivre ensemble et culture
- Opportunités et nouveaux emplois
Les 27-28-29 octobre 2006 avaient lieu à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, les 8e universités de pays. Plus de 200 personnes, venant de plusieurs endroits dans le monde dont la France et le Maroc, étaient présentes.
Parmi toutes les activités organisées, le Centre communautaire bénévole Matawinie (CCBM) a participé activement à l’atelier agriculture et alimentation qui regroupait une douzaine de personnes compétentes. Cet atelier est maintenant connu comme le CoPaC MAAM (Comité de participation citoyenne multifonctionnalité agriculture agroforesterie de Matawinie).
Deux projets ont vu le jour suite à cette démarche citoyenne :
Lors de l’université de pays, le CCBM a participé aussi à un vaste projet de concertation entre quatre cuisines collectives de la Matawinie qui ont contribué à préparer, avec leurs membres bénévoles, les repas pour cet événement, le tout sous la direction de la chef Geneviève Longère.
Consultez les actes du colloque pour en savoir davantage au sujet de cette 8e université de pays.
Finalités des universités de pays
Les universités de pays visent à instaurer un mode permanent et itinérant d’échanges entre pays sur le thème du développement de leurs territoires.
Ces échanges portent sur la participation des habitants et sur la recherche des modalités d’actions dans le cadre du développement durable.
Chaque université est un moment privilégié d’apprentissage mutuel.
Le portage du sens se fait d’un territoire à l’autre.
Objectifs généraux des universités de pays
Les universités de pays se donnent quelques objectifs tels que :
- Optimiser les rencontres entre acteurs du territoire organisateur de l’université par les échanges avec les acteurs venus des autres territoires
- Favoriser l’échange à partir du sens et des thèmes locaux, des thèmes partagés en commun, des thèmes nouvellement abordés
- Partager les expériences locales et les expériences autres pour tenter de mettre en évidence des idées et des outils
- Apprendre des techniques appropriées telles celles de la mobilisation d’acteurs nouveaux et de la mise en réseau des micro-diagnostics sources d’implication et de reconnaissance du projet et de la prospective territoriale
- Mobiliser les autres habitants locaux et les institutions exogènes
Pourquoi l’université de pays en Matawinie
En mars 2003, une trentaine d’agents de développement de différents secteurs d’activités s’inscrivaient à un programme de formation triennale en animation territoriale dans une perspective de développement durable. Ce programme, donné par Loïc Dutay et Pierrick Guyomarch, a fait émerger des démarches d’animation sur plusieurs territoires de la région de Lanaudière : ceux dela MRC de la Matawinie, de la municipalité de Lavaltrie, de sept municipalités rurales de la MRC Joliette, de la MRC de L’Assomption et de la MRC Les Moulins, de même que celui de la municipalité de Sainte-Marie-Salomé.
En 2006,la Conférence régionale des élus(es) de Lanaudière (CRÉ) appuie la réalisation d’un plan d’action visant le maintien et le développement de l’expertise théorique et pratique en animation territoriale dans une perspective de développement durable chez les agents de développement déjà formés et chez ceux qui voudraient s’inscrire dans cette démarche. Elle finance en ce sens une ressource humaine coordonnée par le Centre régional de formation.
Lors d’une tournée régionale de la CRÉ effectuée au printemps 2006, où quelque 300 personnes provenant de 27 secteurs socioéconomiques ont donné leur avis sur les enjeux entourant la prochaine planification de développement de la région Lanaudière, le développement durable est apparu comme majeur dans l’établissement de priorités transversales à tous les territoires.
Le principal objectif de l’événement était de sensibiliser les acteurs du développement sur les enjeux du développement durable sur les territoires.
Retombées de la 8e université de pays
Outre les retombées financières générées dans la région de Lanaudière notamment pour les propriétaires de lieux d’hébergement, l’université de pays a contribué à comprendre davantage le développement durable. Les gens ont aussi été sensibilisés à l’importance de la démarche citoyenne pour le développement durable de la région. Ils étaient plus motivés à participer au démarrage de projets et à l’implication dans les comités.
L’université de pays a aussi sensibilisé plusieurs élus municipaux. En fait, le principal objectif de sensibiliser les acteurs du développement, a été atteint.
Renseignements supplémentaires : Thérèse McComber au (450) 882-1089 (sans frais : 1-888-882-1086) ou par courriel à liaison@ccbm.qc.ca
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